Savez-vous qu’il existe de nombreuses contraintes en imprimerie pour créer des fichiers en grand format ?
Aussi, si vous ne désirez pas régler des frais de PAO à un imprimeur pour des affiches, des panneaux PVC ou des kakémonos, une bonne préparation des fichiers est indispensable.
Voici d’ailleurs 6 conseils à appliquer pour parfaitement préparer vos fichiers grand format en vue de l’impression.
À lire aussi : Tout savoir sur la création et l’utilisation du PDF
1. Opter pour une bonne résolution de fichiers
Lorsqu’un graphiste prépare des fichiers grand format, il peut les fournir à l’imprimeur à l’échelle 100 %, c’est-à-dire en leur taille réelle. Leur résolution, quant à elle, doit être de 150 DPI pour une qualité d’impression optimale.
Mais le graphiste a également la possibilité de fournir des fichiers en taille réduite et il doit dans ce cas-là adapter la résolution pour garantir une qualité d’impression optimale.
Le principe est simple et repose sur une règle de proportionnalité. En effet, s’il est recommandé d’opter pour une résolution en 150 DPI pour un fichier à l’échelle, la résolution devra être de 300 DPI pour un fichier à 50 % ou encore de 600 DPI pour un fichier à 25 %.
Notez que le non-respect de ces résolutions peut causer des pixellisations plutôt « moches » sur le produit imprimé. Aussi, assurez-vous que vos fichiers respectent les critères de taille et de résolution avant de les fournir à votre imprimeur.
À lire aussi : 5 outils pour réduire le poids de vos fichiers et images rapidement
2. Ne pas prévoir de fonds perdus et traits de coupe
Quand un graphiste a l’habitude de réaliser des fichiers petit format, il sait combien il est important de prévoir des fonds perdus mais aussi des traits de coupe.
Eh bien, pour des fichiers grand format, ces éléments ne sont pas nécessaires. Pas besoin donc d’en prévoir lors de votre travail de conception graphique.
À lire aussi : Comment bien utiliser les 3 formats d’images les plus répandus sur internet
3. Prévoir une marge technique
S’il ne sert à rien de prévoir des fonds perdus pour un fichier grand format, il est en revanche indispensable de conserver une marge technique de 5 mm.
Et ce sur les 4 côtés du document que vous êtes en train de créer (en haut, en bas, à gauche et à droite en d’autres mots).
Dans celle-ci, les éléments décoratifs (comme une couleur de fond) peuvent être présents. En revanche, aucun élément important ne doit y apparaître.
Autrement dit, le logo ou bien le texte de votre affiche, bannière ou totem ne doit pas déborder dans cette marge. Le respect de cette marge technique est essentiel puisqu’il a vocation à éviter qu’un élément-clé de votre visuel ne soit « coupé » lors de la production.
À lire aussi : Impression : comment utiliser la tampographie ?
4. Anticiper les éventuelles présences d’œillets
Cela peut prêter à sourire. Pourtant, prendre en compte l’emplacement des trous ou œillets destinés à la pose de votre support de communication est primordial.
En effet, imaginez que les données clés de votre banderole se retrouvent « trouées », ce serait un désastre.
- Par conséquent, pour ne pas vivre pareille mésaventure, prévoyez une marge pouvant aller jusqu’à 50 mm (à voir directement avec votre imprimeur pour la marge précise à respecter) sur les 4 côtés.
- Dans celle-ci, ne positionnez pas de texte ou de logo et tout devrait aller parfaitement.
À lire aussi : Le guide pour créer un kakemono efficace
5. Faire les bons choix de couleurs
Afin de profiter d’une bonne restitution des couleurs, il est vivement recommandé de n’utiliser que des couleurs CMJN. En effet, le format RVB n’est pas du tout adapté à l’impression de documents, quels qu’ils soient.
Même en adoptant le bon mode de couleurs, vous aurez probablement des difficultés à faire le choix des bonnes couleurs : plusieurs facteurs vont influencer le rendu de votre impression.
Par exemple : votre écran d’ordinateur, le support d’impression (selon sa matière et sa qualité), le type d’encre ou encore les têtes d’impression.
Voilà pourquoi le rendu final de votre support de communication ne correspondra jamais parfaitement à ce que vous espériez. Pour autant, une bonne sélection de couleurs doit vous garantir de vous rapprocher au plus près de vos attentes.
Attention : Notez que si vous utilisez du noir, vous devrez opter pour une valeur CMJN qui offre un vrai beau noir en impression (exemple : C=30, M=30, J=30 et N=100). De nombreuses valeurs font tendre votre noir vers le gris, ce qui peut s’avérer problématique dans certaines compositions graphiques…
À lire aussi : Comment réussir sa PLV ? La réponse en 8 points
6. Fournir des fichiers dans les bons formats
Les logiciels de conception graphique permettent d’enregistrer vos travaux dans un grand nombre de formats. Toutefois, les maquettes que vous fournissez à l’imprimeur doivent absolument être au format PDF (avec polices vectorisées) ou au format natif.
Ces documents doivent être accompagnés des polices d’écriture utilisées dans le document à imprimer, et ce dans leur format natif.
Ainsi, en cas de modifications à apporter au contenu, l’imprimeur aura à sa disposition tous les éléments pour les réaliser sans remettre en cause le design.
À lire aussi : Impression : 6 conseils pour préparer un fichier petit format et Impression : Sérigraphie vs Quadrichromie
Afin de profiter d’un tirage de qualité, plusieurs précautions sont donc à prendre durant la phase de préparation de vos fichiers grand format : bonne résolution, choix des couleurs, marge technique, etc.
Mais rassurez-vous, si c’est la première fois que vous travaillez des visuels de très grande taille, votre graphiste saura vous dire avec précision toutes les spécificités que vos fichiers doivent respecter pour qu’il puisse donner vie à vos créations graphiques. Discutez-en avec un graphiste professionnel sur Graphiste.com !
À lire aussi : Impression : comment utiliser les marges et fonds perdus ?