Impression : comment utiliser les marges et fonds perdus ?

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Dès lors qu’un graphiste conçoit des supports destinés à l’impression, l’ultime étape de son travail va être de préparer les fichiers pour celle-ci.

En effet, le passage du numérique au support physique implique de définir avant l’impression différentes zones sur le document tels que les marges et les fonds perdus. Ceux-ci doivent garantir une impression parfaite et donc la non-présence d’un liseré blanc pouvant gâcher vos visuels.

Rassurez-vous, si vous ne savez pas trop comment fonctionnent les marges et fonds perdus, on vous explique dans cet article comment les utiliser.

 

Les fonds perdus (ou bords perdus)

Quel que soit le logiciel de PAO utilisé, les fichiers à imprimer sont toujours plus grands que le document final.

  • Ceci s’explique par le fait que vos supports ne seront pas imprimés à l’unité, ce qui aurait un très gros coût et ferait perdre beaucoup de temps à l’imprimeur. En réalité, votre visuel sera répété plusieurs fois sur de très grandes feuilles d’impression. Il sera ensuite découpé au format final.
  • Néanmoins, pour que l’imprimeur puisse opérer ainsi, il est indispensable que le fichier qui lui est fourni contienne des fonds perdus. Grâce à eux, vous êtes certain de ne pas vous retrouver avec une vilaine bordure blanche pour vos supports après la coupe.
  • Les fonds perdus, qui correspondent à deux bandes horizontales (en haut et en bas du fichier) et deux bandes verticales (à gauche et à droite du fichier) de 3 à 5 mm (selon les imprimeurs), doivent contenir de la matière, fonds ou images selon votre projet.

marge et fond perdu

Vous devez créer un support de communication au format 15 X 21 cm et votre imprimeur vous a indiqué qu’il désirait 5 mm de fonds perdus sur chaque côté. Eh bien, votre fichier à imprimer devra être au format 16 (15 + 2 X 0,5) X 22 (21 + 2 X 0,5) cm. Simple, non ?

marge et fond perdu

Pour aller plus loin, voyons comment configurer les fonds perdus sur les principaux logiciels PAO utilisés par les graphistes :

  • Sur Photoshop, il faut se rendre très simplement dans la boîte de dialogue « Taille de l’image » et saisir les dimensions prenant en compte la valeur des fonds perdus.
  • Sur InDesign, il faut aller dans la boîte de dialogue « Format du document » et renseigner les valeurs des fonds perdus dans les champs prévus à cet effet en bas.
  • Sur Illustrator, il est possible d’indiquer la valeur des fonds perdus dès la création de votre document. Vous serez ainsi sûr de ne pas oublier…
  • Sur QuarkXPress, il faut indiquer le format final lors de la création du fichier. Il ne faudra alors pas omettre, lors de l’exportation PDF en fin de projet, de vous rendre dans les options pour ajouter des fonds perdus.

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La zone de sécurité (ou zone tranquille)

Bien qu’elle ne soit pas obligatoire, il est recommandé de doter également vos fichiers d’une zone de sécurité, également connue sous le nom de « zone tranquille ».

Il s’agit d’une marge intérieure qui vise à garantir qu’aucun élément important de votre visuel ne puisse être coupé lors de la phase d’impression.

Généralement, cette marge intérieure est de 5 mm sur chacun des côtés. Si votre document fait l’objet d’une impression dos carré collé, une marge de 10 mm s’avère plus raisonnable.

Dans cette zone de sécurité qu’il est possible de matérialiser sur tous les logiciels de PAO, ne doivent pas apparaître logo, texte ou élément graphique majeur. Vous êtes ainsi assuré que vos créations pourront être imprimées conformément à vos besoins.

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Fonds perdus et zone de sécurité permettent d’éviter les déconvenues qui peuvent intervenir du fait des contraintes techniques de l’impression.

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Aussi, prenez le temps de bien préparer vos fichiers pour l’impression et vous pourrez vivre sereinement ce passage de vos créations du numérique au physique. Ne reste plus qu’à espérer que vos visuels feront la différence et atteindront leurs objectifs.

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