Dans la rue, la loi de la jungle prévaut. Oui, même (et surtout) en ville. Et les experts en street marketing l’ont bien compris, eux qui cherchent toujours, non pas le meilleur filtre Instagram à appliquer sur un building, mais l’opération commerciale qui va le plus faire parler de leur marque. Voici quelques idées qui pourraient bien faire traverser la rue à de potentiels clients !
Tags, graffitis… ou street art
Il y a bien longtemps déjà que les tags plaqués sur les murs font partie de la panoplie du parfait street marketer. Si cela a longtemps été l’apanage des marques du monde de la rue (artistes indés ou tenues de sport), même des entreprises de Luxe, comme Louboutin, y ont trouvé une source d’inspiration. En France, impossible de ne pas parler de véritables institutions dans ce domaine que sont Miss.Tic ou Invader.
L’idée est à la fois de s’inspirer du paysage urbain (oui, même une fissure peut avoir son importance) et de composer une véritable œuvre d’art. À partir de là, tous les modèles sont permis : en noir et blanc, en couleur… Et certains s’avèrent très créatifs.
Attention : Le street art empiète sur le domaine public. Ce qui signifie que, s’il n’est pas effaçable, vous vous exposez à des poursuites. Ainsi, en 2001, IBM avait lancé une campagne de graffitis « Peace, Love and Linux ». Mais les pochoirs biodégradables ne se sont pas tout à fait enlevés comme prévu. L’entreprise a dû faire face à plus de frais pour les faire disparaître et la ville de San Francisco leur a infligé une amende de 100 000 $. C’est ainsi qu’une campagne de street marketing au coût de départ relativement réduit se transforme en mauvaise surprise…
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Voir la ville en plus publicitaire
Il peut aussi être très tentant d’investir le mobilier urbain. Pourquoi se contenter des murs, des rues et des trottoirs, quand vous avez des immeubles, des lampadaires, des bancs publics ?
Là encore, vous aurez besoin d’autorisations, surtout que l’effet sera réussi si votre installation est tout sauf discrète. Mais vous aurez aussi besoin de moyens : non, on n’accroche pas un King Kong géant sur un building avec trois francs six sous !
Si elle est bien faite, cette méthode attire irrémédiablement le regard, et fera parler de vous. Surtout à l’époque des réseaux sociaux, quand les internautes se feront un plaisir de partager autour d’eux le détournement auquel ils auront assisté. D’autant que certaines sont particulièrement marquantes.
Vous aurez le choix de transformer les bancs publics, de jouer sur les bandes des passages piétons , les escalators ou les bouches d’égout. Il suffit d’un peu de créativité pour voir les choses sous un autre angle !
Quand l’affiche prend vie
Les techniques modernes permettent aussi de plus en plus souvent d’animer les panneaux publicitaires. Un écran semi-transparent qui montre un autre fond derrière lui, une vidéo qui incruste le passant quand il passe devant, du matériel en plus qui bouge au passage du vent… Ce ne sont pas les options qui manquent.
Évidemment, ce genre de campagne nécessite non seulement des moyens techniques, mais aussi un choix judicieux d’emplacement. Il faut qu’il y ait du passage, tout en restant dans des zones où la visibilité du produit sera bonne. Le concept joue par ailleurs plus sur les capacités actuelles en termes d’images que sur de véritables transformations, et pourrait donc s’avérer moins surprenant… et donc moins efficace.
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Le street marketing se met au vert
Si la plupart des campagnes de street marketing arpentent bel et bien les rues, elles ne sont pas entièrement urbaines non plus. Depuis quelques années, on voit apparaître de plus en plus de procédés qui remettent un peu de végétal aux racines de la créativité.
Tout a commencé, comme souvent, par les artistes de rue. Ils n’ont plus seulement tagué les murs, ils y ont incrusté des plantes. On parle de street art végétal, qui soit joue sur la végétation ambiante (par exemple du lierre qui pousse sur un mur ou un arbre qui déploie ses feuilles par dessus une barrière) afin d’en redessiner les contours, soit crée avec de la mousse collée sur les cloisons de véritables dessins (on parle alors de moss graffiti). Il est alors facile d’implanter en ville un logo un peu plus vert que les autres. Dans certains cas, l’œuvre peut même être participative, en incitant les passants à mettre les mains à la plante verte.
L’idée est de réinventer et de devancer les tendances. Non, on ne se contente plus de distribuer des flyers, aussi jolis soient-ils, pour faire du street marketing. On occupe l’espace, on l’habille, on le transforme… et on le fait vivre !
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