Ah, le temps. Vous savez, cette chose qui file à toute allure et que vous ne parvenez jamais à rattraper. Même en vous levant à l’aube et en faisant l’impasse sur votre pause-déjeuner.
Est-ce vraiment de cette manière que vous avez envie d’exercer en tant que graphiste ? Vous ne parviendrez jamais à augmenter le nombre d’heures dans une journée.
Par contre, vous pouvez apprendre à ne plus commettre ces erreurs qui vous font perdre du temps.
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1. Arrêtez de vouloir tout apprendre
Ok, c’est très bien de se former, d’acquérir de nouvelles compétences, de vous renseigner sur tout ce qui se fait. Mais croyez-vous vraiment que vous pouvez être un expert de la modélisation 3D, de la sérigraphie, des papiers découpés et des derniers langages informatiques ? Surtout sur le même mois ?
Concentrez-vous sur ce qui peut réellement être utile dans votre domaine, voire sur les compétences les plus demandées par les clients en ce moment. Si vous en avez le temps, formez-vous sur UNE technique supplémentaire.
Parce qu’à vouloir trop vous disperser, vous allez perdre du temps : vous finirez par passer plus d’heures à apprendre qu’à produire. D’un point de vue professionnel, ce n’est pas vraiment rentable.
2. Ne vous comparez pas aux autres
Vous suivez le travail de ce graphiste. Et vous êtes ébahis par la qualité de son travail, ou par les contrats qu’il emporte, ou par les prix qu’il gagne, ou par… Stop !
C’est très bien d’admirer le travail des autres. Voir d’être inspiré par ce qu’ils font. Mais quand vous commencez à comparer, à vous demander pourquoi il arrive à faire ces choses et pas vous, vous êtes déjà en train de perdre votre énergie (et votre temps). Dans le meilleur des cas, cela vous motivera pour travailler plus et mieux.
Mais avouez que, la plupart du temps, cela vous donne surtout envie d’aller regarder une série télé en grignotant et en pleurnichant sur votre sort. Et ce n’est pas comme cela que vous allez avancer.
Admettez une bonne fois pour toutes que tout le monde est différent. Pas meilleur ou pire, non, différent. C’est uniquement à vous que vous devez vous comparer, pas aux autres.
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3. Ne vous dépréciez plus
À quand remonte la dernière fois où, quand quelqu’un vous a félicité pour votre travail, vous avez dit « oh, ça, mais ce n’est pas grand-chose ! ». Ou alors vous avez accepté de facturer votre prestation pour un montant peu élevé parce que vous pensiez que votre travail ne méritait pas plus.
Avec ce genre d’état d’esprit, vous ne tarderez pas à accepter surtout des petits contrats, qui paient peu, et dont vous ne serez pas particulièrement fier. À votre avis, est-ce de cette manière que vous allez faire avancer votre carrière ? (spoiler : la réponse n’est pas positive)
En acceptant de reconnaître de la valeur à ce que vous faites, en acceptant de réclamer de la reconnaissance (et de l’argent) aux autres, vous deviendrez plus productif. Pourquoi ? Parce qu’en étant mieux payé pour vos contrats, vous pourrez y consacrer plus de temps et donc rendre un meilleur travail.
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4. N’essayez plus de tout faire
L’une des plus grosses difficultés des graphistes freelances, c’est qu’ils doivent tout gérer. Du moins, c’est que ce la majorité des gens pensent.
Sauf qu’un graphiste ne sera pas toujours bon pour gérer sa comptabilité, son agenda ou autre… Alors pourquoi s’astreindre à des tâches qui ne vous disent rien ? Vous les ferez en traînant les pieds, elles vous demanderont beaucoup plus de temps que nécessaire et, pendant ce temps, vous ne ferez pas ce pour quoi vous êtes payé.
Il existe aujourd’hui de nombreuses options pour déléguer certaines tâches :
- Faites appel à d’autres freelances pour gérer vos courriers ou vos réseaux sociaux
- Confiez certains contrats à des collègues quand vous faites face à une surcharge de travai
- Etc.
Tout cela vous aidera à être meilleur en tant que graphiste.
5. Posez vos limites
Tous les graphistes ont un jour eu à faire avec un client particulièrement chronophage.
Vous savez, celui qui vous appelle trois fois par jour parce qu’il a changé d’avis sur son briefing, qu’il veut vérifier chaque étape et qui vous demande de tout lâcher pour être disponible pour lui, immédiatement, sans plus attendre.
Si le plus simple pourrait être de dire « plus jamais je ne travaille avec lui », ce n’est pas toujours la solution, pour de nombreuses raisons. Par contre, vous gagnerez du temps et de l’énergie en vous forçant à ne pas répondre dans la minute à vos clients ou, dans le pire des cas, à leur expliquer que tous ces entretiens téléphoniques, même informels, seront facturés.
Le but du jeu est de vous construire une bulle de travail où vous pouvez œuvrer en toute sérénité pour être, enfin, réellement constructif.
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