Graphisme : les bases de la colorimétrie

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Saviez-vous que le public décide en à peine 90 secondes s’il aime ou non votre graphisme, et que cette décision est basée à 90 % sur la couleur ?

Maîtriser les bases de la colorimétrie relève donc d’une importance capitale pour votre image de marque !

 

Le code couleur RVB (rouge, vert, bleu)

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Le rouge, le vert et le bleu sont trois couleurs primaires qui, une fois mélangées, nous permettent de créer d’autres couleurs. Plus précisément, ce sont ici des sources lumineuses de rouge, vert et bleu qui sont mélangées afin d’obtenir un spectre colorimétrique plus large. De fait, plus il est lumineux, plus le résultat semble brillant.

On utilise ce mode pour la diffusion d’images sur les écrans (téléviseurs, ordinateurs, téléphones, projecteurs). Notez que sur le web, le processus RVB est un impératif, sans quoi les couleurs de votre image seront totalement dénaturées.

 

Le mode CMJN (cyan, magenta, jaune et noir)

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Le CMJN est l’espace colorimétrique utilisé en synthèse soustractive. En d’autres termes, toutes les couleurs perçues sur une surface physique (papier, signalisation, emballage, etc.) utilisent ce mode.

Ici, plutôt que de mélanger des sources lumineuses comme avec le RVB, on soustrait la lumière du papier en ajoutant plus de couleur. En cela, elle se rapproche du mélange de peintures.

Le cyan, le magenta, le jaune et le noir offrent une combinaison infinie pour les imprimeurs qui peuvent ainsi traduire un grand nombre de couleurs sur papier.

En toute logique, on utilisera le mode CMJN pour tout graphisme destiné à l’impression.

 

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La roue chromatique

Inventée par Sir Isaac Newton en 1666, la roue chromatique est toujours utilisée de nos jours par les graphistes dans leur création. Elle leur permet, en effet, de concevoir des palettes de couleurs harmonieuses.

Cette roue chromatique se compose :

  • des trois couleurs primaires rouge, jaune et bleu ;
  • des trois couleurs secondaires vert, orange et violet ;
  • et de six couleurs tertiaires.

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Les couleurs primaires

Le mélange des trois couleurs primaires permet de créer toutes les autres teintes.

 

Les couleurs secondaires

Les couleurs secondaires sont obtenues grâce au mélange de deux couleurs primaires :

  • rouge + bleu = violet
  • bleu + jaune = vert
  • rouge + jaune = orange

 

Les couleurs tertiaires

Les six couleurs tertiaires sont obtenues par le mélange d’une couleur primaire et d’une couleur secondaire. On obtient ainsi les nuances de jaune-orangé, rouge-orangé, rouge-violacé, violet bleuté, vert bleuté et Jaune verdâtre.

 

Les Valeurs

Le noir et le blanc, qui sont en réalité des absences de couleur, sont nommés les « valeurs ».

 

Les couleurs chaudes et froides

Les couleurs ont des températures qui ont le pouvoir de nuancer le message transmis par votre graphisme.

En traçant une ligne au centre de la roue chromatique, on obtient, d’une part les couleurs chaudes (les rouges, les oranges, et les jaunes), et de l’autre les couleurs froides (les bleus, les verts, et les violets).

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Ainsi, là où les couleurs chaudes sont associées à l’énergie, à la lumière et à l’action, les couleurs froides sont liées au calme, à la paix et à la sérénité.

 

Teintes, nuances et tons

Les teintes, les nuances et les tons, nous permettent de passer des douze couleurs de la roue chromatique, à l’ensemble des coloris existants. On les obtient grâce à différentes variations des couleurs initiales présentes sur la roue chromatique.

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  • Les teintes sont obtenues grâce à l’ajout de blanc. Exemple : rouge + blanc = rose.
  • Les nuances sont obtenues grâce à l’ajout de noir. Exemple, rouge + noir = bordeaux.
  • Les tons sont obtenus par ajout de noir et de blanc, c’est-à-dire en ajoutant du gris.

 

Les schémas de couleurs

Toujours avec l’aide de la roue chromatique, les graphistes sont en mesure de développer des schémas de couleurs.

 

Schéma de couleurs complémentaires

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Les couleurs complémentaires sont installées à l’opposé sur la roue chromatique, comme par exemple le orange et le bleu.

Il existe un contraste net entre ces couleurs complémentaires, qui permet de faire bien ressortir les images, et de les différencier de la masse. Attention toutefois à ne pas en abuser.

 

Schéma de couleurs analogues

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Les couleurs analogues sont placées les unes à côté des autres sur le cercle chromatique, comme par exemple le violet bleuté, le bleu et le vert bleuté.

Dans ce type de schéma, on utilise une couleur dominante, une couleur de soutien, et une couleur d’accentuation.

À lire aussi : Profil ICC : le guide pour comprendre les profils colorimétriques

 

Schéma de couleurs triadiques

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Les couleurs triadiques sont espacées de manière régulière sur la roue chromatique.

Ce type de schéma a tendance à être vif et dynamique. Il crée un fort contraste visuel, tout en étant harmonieux, ce qui permet de mettre en exergue chaque élément du graphisme, tout en faisant ressortir l’ensemble de la composition.

 

Conclusion

Grâce à la maîtrise des concepts de base des couleurs et de leurs schémas, vous êtes en mesure de concevoir des palettes colorimétriques harmonieuses.

Reste à présent à vous pencher sur le pouvoir de chacune de ces couleurs, sur les émotions qu’elles sont capables de transmettre auprès des consommateurs.

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