Mis à jour le 19/09/2018 – Le moodboard est bien plus qu’un tableau d’humeur. C’est un véritable outil pour faire le point sur ses inspirations et pour communiquer avec son graphiste.
Il sert, entre autres, à déterminer quelle orientation vous voulez donner à son identité graphique. Apprenez comment créer le vôtre.
Que trouve-t-on sur un moodboard ?
Sur votre moodboard, vous avez le droit d’inclure, à peu de chose près… tout ce qui vous plaît ! Des images, des couleurs, des textures, des photos, des publicités, des illustrations, des typographies…
La première tâche, avant même de constituer votre moodboard, sera de rassembler tous ces éléments.
Au départ, ne faites pas le tri : accumulez.
Pour cette étape, vous pouvez réserver un tableau privé sur Pinterest, collez plein de petits papiers dans un carnet dédié, entassez le tout dans une boîte…
Ce n’est pas le choix du procédé qui compte, mais la manière dont vous le remplissez. Plus vous serez complet, plus votre moodboard en dira long sur vos goûts esthétiques.
Il faut savoir trier
Si vous avez bien travaillé, vous avez conservé un nombre certain de données qui doivent vous servir d’inspiration graphique. Vous en avez peut-être même un peu trop.
Il va être temps d’effectuer un petit tri. Plusieurs options s’offrent à vous :
- Procéder à un écrémage et ne garder que les pistes qui vous plaisent le plus
- Regrouper les éléments visuels par types ou couleurs, afin de repérer ceux qui reviennent le plus souvent
- Décider de remplir le template d’un moodboard vide avec les éléments les plus parlants de votre sélection (ce qui implique de prédéfinir un nombre limité de pistes). A ce stade, il peut s’avérer nécessaire de remplir plusieurs tableaux pour remettre vos idées au clair.
Chacun de ces choix a pour objectif de vous aider à faire le vôtre.
Dans la plupart des cas, vous constaterez que le simple fait d’étaler devant vous toutes les images conservées fera déjà apparaître des premières tendances assez claires. Ce seront des teintes ou une ambiance qui reviendront plus souvent que d’autres.
En cours de route, vous éliminerez les concepts qui contrastent trop avec les autres, qui ne s’accordent pas ensemble et, de manière naturelle, une ambiance se dessinera.
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Donner le ton
Une fois le premier tri effectué, il est temps de réellement construire votre moodboard. Il ne doit pas comporter trop d’éléments :
- Une dizaine de visuels types, tous genres confondus
- Une palette reprenant les couleurs principales issues de ces visuels (ces teintes ne doivent pas être trop nombreuses : ce seront celles de votre future identité graphique).
Côté présentation, alignez les derniers visuels restants sur une grille, en conservant une bordure blanche pour chacun d’entre eux. Ils seront plus lisibles de cette manière.
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Un moodboard doit parler par lui-même. Certains considèrent même qu’il devrait presque se comprendre sans être commenté. Il doit aussi pouvoir se résumer en quelques mots… qui parfois apparaissent clairement sur le moodboard, au hasard des visuels sélectionnés.
Le moodboard est aujourd’hui utilisé dans de nombreux domaines différents. Si on le retrouve évidemment côté graphique, il sert aussi de support de communication dans la publicité, le rédactionnel, la mode ou la décoration.
L’aspect visuel n’est donc pas toujours le seul à ressortir de ces tableaux de tendance. Ce tableau est à la fois très explicite… et très symbolique. Il donne une tonalité, une base de travail…
Pour obtenir un résultat final conforme aux attentes placé dans le moodboard, il ne faut surtout pas négliger les échanges qui peuvent l’entourer.
Si vous êtes en panne d’inspiration, découvrez nos conseils pour trouver des idées créatives.
Rédigé par Mélanie De Coster