L’heure du combat a sonné : qui sera le vainqueur entre les polices Serif et les Sans Serif ? Chaque camp affute ses arguments.
Et vous, sur qui allez-vous parier ?
La typographie fait partie intégrante de l’identité d’une marque ou d’une entreprise. Elle doit être choisie précieusement pour répondre à un besoin de cohérence et de lisibilité. Pour choisir la typographie que vous utiliserez sur l’ensemble de vos supports de communication, nous vous conseillons vivement de vous informer sur la symbolique d’une typographie et ses enjeux.
Les polices Sans Serif, des challengers dans le combat
Pendant longtemps, les polices Serif dominaient le paysage de la typographie.
Leader incontesté, ce sont elles qui ont marqué l’histoire de leur empreinte, et cela depuis les tous premiers mots gravés dans le marbre. Il ne semblait pas possible d’imaginer écrire sans ces empattements qui prolongeaient élégamment les lettres…
Puis les polices Sans Serif sont arrivées. D’abord préconisées pour un usage plus moderne de l’écriture et, surtout, pour la lecture sur écran, une zone restreinte et vite pixellisée. Là, les empattements devenaient inconfortables…
Chaque type de police avait donc son territoire, bien établi. Il aurait pu ne pas y avoir de lutte… Cela ne devait pourtant pas se dérouler de cette manière.
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Les polices avaient leur caractère
La bataille des modernes et des anciens faisait déjà rage entre les deux modèles de polices, comme cela fut maintes fois le cas dans la littérature ou les différentes formes d’art. Elles aussi voulaient se prévaloir de cette position. La typographie, c’est aussi de l’art, clamaient leurs défenseurs, d’un parti comme de l’autre, d’accord sur ce point sinon sur les autres.
Ainsi, les plus fervents partisans des polices Serif affirmaient, sans se tromper, que celles-ci dénotaient sans erreur du sérieux et de la bonne réputation de ceux qui les utilisaient.
Pendant ce temps, les défenseurs des polices Sans Serif répétaient à tous ceux qui voulaient les entendre que ces typographies étaient plus simples, plus modernes, plus conviviales… en un mot, plus dans l’air du temps.
Tous parlaient comme si ces caractères étaient incompatibles, comme si une entreprise qui s’appuyaient sur un passé ancien ne pouvait que s’exprimer en Serif et une start-up en Sans Serif. Pour mieux appuyer leurs arguments, ils sortirent leurs représentants.
Des typographies montrées en exemple
Dès les prémices de l’informatique, chacun avait appris à maîtriser les bibliothèques de typographies préinstallées sur les ordinateurs et traitements de texte. Un terrain de choix pour les amateurs qui, là encore, tendaient à chercher de quoi appuyer leurs propos.
Dans le camp des Serif, l’on pouvait trouver Georgia, Garamond, Times New Roman ou Baskerville. Autant de polices souvent utilisées dans la presse écrite ou l’édition. Autant de typographies Serif bien connues des usagers et souvent utilisées sans même y réfléchir.
Les équipes de campagne des Sans Serif comptaient quant à elles dans leurs rangs des noms aussi connus que Helvetica, Open Sans, Proxima Nova ou Arial. Et il apparut très vite qu’il devenait de plus en plus difficile de départager les préférences pour l’une ou l’autre typographie. Il ne restait plus qu’une seule solution.
Choisir un type de police… ou pas
On choisit une typographie avant tout pour ce qu’elle vaut sur le terrain. Devra-t-elle affronter des adversaires possédant les mêmes caractéristiques qu’elle, devra-t-elle venir en soutien d’une image de marque ?
Ainsi, certaines sociétés ont d’abord opté pour des polices Serif avant de se tourner vers des Sans Serif, quand il était temps d’opter pour une image plus moderne.
Ce n’était pas pour autant un reniement. Car, dans les coulisses de ces combats acharnés, des alliés s’étaient trouvés. Les Montaigu et les Capulet de la typographie avaient compris, avant tout le monde, que les Serif et les Sans Serif avaient tout intérêt à s’allier. Sur une composition graphique, ces deux options se répondent admirablement et présentent un front harmonieux.
Comment savoir si une police est sans-serif ?
On parle de police d’écriture sans serif lorsqu’on fait référence à une police de caractères gracieuse et sèche. Autrement dit, les typographies sans-serif ne possèdent pas de petits empattements ou d’ornements autour des lettres.
De manière générale, cette police est utilisée pour les titres des livres, des magazines ou des journaux. En effet l’absence d’ornement et d’empattement fatigue plus rapidement les yeux d’un lecteur lorsqu’il doit lire un gros bloc de texte.
Quelles sont les polices sans-serif les plus connues
Les plus grandes marques ont pour habitude d’utiliser des polices sans-serif. Pour vous donner un ordre d’idée, les grandes marques telles que Ikea, Calvin Klein ou Louis Vuitton utilisent des polices d’écriture sans empattement.
Parmi les polices sans-serif les plus connues on peut citer les typographies suivantes : Verdana, Arial, Calibri, Helvetica et Tahoma. Cette liste n’est toutefois pas exhaustive car il existe bien d’autres police sans-serif.
Les bonnes raisons de choisir une police sans-serif
Il existe de multiples bonnes raisons de choisir une police sans-serif dans le cadre de sa communication visuelle. Il s’agit d’une police à la fois moderne et équilibrée qui inspire le sérieux et la confiance.
Elle est généralement utilisée dans les logos des entreprises des secteurs de l’immobilier, de la banque et des assurances.
Les polices sans-serif les plus utilisées
Généralement utilisée pour sa lisibilité, sa clarté et sa modernité, la police Calibri est très appréciée dans le domaine de la communication graphique. Elle fait partie des police sans-serif les plus utilisées par les entreprises que ce soit pour un logo, une affiche ou un site internet.
La police sans-serif Arial est elle aussi très populaire et fréquemment utilisée. On l’utilise pour sa lisibilité et une meilleure accessibilité sur le web.
Pour la petite histoire, la police d’écriture Futura a été la police sans-serif la plus populaire en 1928. Au départ considérée comme une police d’écriture grotesque, elle n’a pas tardé à se hisser parmi les polices d’écritures dites design.
Parce que tout le monde ne peut pas s’improviser graphiste, pour la réalisation d’une image de marque impactante et mémorable, vous avez tout intérêt à faire appel à un graphiste professionnel. Ce dernier pourra vous aiguiller sur les choix les plus pertinents à effectuer selon votre activité.
Aujourd’hui encore, vous pouvez choisir votre camp en vous appuyant sur ce que vous savez de ces polices de caractère.
Ou vous pouvez passer de l’une à l’autre en fonction de vos besoins. Vous n’êtes pas juste un combattant : vous dirigez une armée typographique.
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