Les institutions ne sont pas les dernières entreprises à s’intéresser au graphisme. Loin de là. Même les organismes d’État disposent d’un logo, qu’ils mettent d’ailleurs régulièrement à jour. Ce choix implique d’ailleurs parfois des frais importants, qui ne sont pas toujours compris par les usagers.
Il est pourtant important, comme pour toute entreprise, de ne pas rester figé sur une image ancienne. La réflexion quant à l’élaboration de celui-ci peut cependant prendre un peu plus de temps. Voici quelques règles d’or à suivre quand on travaille pour une institution, un genre d’entreprise un peu particulier.
Faire passer le bon message
Les institutions se prennent au sérieux. Ou, du moins, elles doivent l’être par leurs usagers. L’humour et le second degré ont rarement, voire jamais, droit de cité dès lors que l’on parle de domaines tels que la justice, le droit ou des organismes émanant des différentes instances ministérielles.
Un logo pour une institution doit donc être :
- facilement identifiable ;
- déclinable sur plusieurs supports ;
- simple à analyser.
Par conséquent, on retrouve souvent des graphismes monochromes, aux traits lisses. Même les typographies sont sans empattement pour en améliorer la lecture. Les dessins restent d’ailleurs rares, et il s’agit le plus souvent d’une mise en scène des lettres composant le nom ou l’initiale du demandeur.
Au niveau des couleurs, le bleu, restant une teinte identifiée au sérieux, compte parmi les choix les plus utilisés. Selon les préférences des organismes, il pourra être encadré ou remplacé par du vert, voire souligné par du rouge. L’impact psychologique de chaque tonalité est souvent étudié avec beaucoup d’intérêt.
Quand l’humour est institutionnalisé
Si les communications officielles restent généralement très sérieuses et très codifiées, certains organismes tentent pourtant parfois de sortir de leur carcan. C’est ainsi que l’on voit apparaître, parfois pour une durée limitée, des mises en pages un peu particulières. Ainsi l’Éducation nationale communique en parlant de Game of Thrones et le gouvernement présente ses réformes en s’inspirant de cette même série. Ce genre de communications fait beaucoup parler de lui, et pas seulement parce qu’il reste encore rare.
Les différents ministères se sont d’ailleurs mis à user et à abuser des infographies en tout genre et sont aujourd’hui bien présents sur les réseaux sociaux. L’idée générale est de dépoussiérer des institutions dans lesquelles les jeunes ne se reconnaissent pas. Le fond du message ne varie pas, il est juste présenté de façon moins solennelle.
Et c’est là que le talent des graphistes entre en jeu : il faut savoir doser précisément la dose de légèreté qui peut être introduite dans ces présentations.
La précision du cahier des charges
La communication entre le graphiste et l’institution repose sur le cahier des charges qui est établi. Plus il sera précis, plus chacun saura où sont posées les limites. Il faut néanmoins être attentif aussi à ne pas « trop » le cadrer, au risque de brider une créativité qui reste malgré tout bienvenue. C’est elle qui fera le buzz !
Il ne faut d’ailleurs pas oublier que le secteur institutionnel regroupe aussi les collectivités territoriales. Ces dernières sont en pleine mutation actuellement et ont besoin de nouvelles identités visuelles. Il faudra savoir répondre à leurs demandes, qui demanderont souvent de préserver leur histoire tout en l’ouvrant vers l’avenir. Les premiers blasons n’étaient après tout qu’une manière de se présenter… les logos d’aujourd’hui n’en sont que l’héritage.
La communication institutionnelle recouvre aussi les manifestations culturelles. Ces dernières sont souvent l’occasion de tests créatifs sur les affiches. Mais rien n’interdit de s’en inspirer pour les journaux municipaux, par exemple.
N’hésitez pas à utiliser Graphiste.com pour réaliser votre projet. Vous aurez de nombreux graphistes proposant leurs services, affichant leurs créations et indiquant leurs disponibilités.
Rédigé par Mélanie De Coster
