Print et web design : les 12 différences

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Le print et le web sont deux outils différents de communication, aussi incontournable l’un que l’autre pour les entreprises. De fait, quel que soit leur secteur d’activité, ces mêmes entreprises doivent aujourd’hui investir dans ces deux supports, en tenant toutefois compte de leurs différences. Retrouvez donc dans cet article les 12 principales différences observées entre le print et le web design.

 

1. La patience des utilisateurs

Le contenu en ligne se destine à une consommation immédiate et rapide, là où le contenu imprimé est plus approfondi. La plupart des utilisateurs lisent ainsi plus attentivement le contenu long imprimé sur papier, alors qu’ils survolent celui des sites Web.

Un comportement tout à fait logique, puisque les supports numériques sons plus fatigants, et même plus éprouvants pour le cerveau.

 

2. Le nombre de pages

Certes, il existe des produits d’impression multipages. Toutefois, la majorité des supports de communication print se présente sur une seule page (dépliants, cartes de visite, affiches). Ils doivent donc concentrer un maximum d’éléments d’intérêts sur un espace réduit.

En revanche, le web permet de rediriger les visiteurs vers d’autres parties du site. Les informations peuvent ainsi être plus facilement réparties sur plusieurs pages.

 

3. Les interactions

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Travail vecteur créé par stories – fr.freepik.com

Vous pouvez bien sûr inclure des informations de contact sur vos documents imprimés, mais les supports web permettent tout de même plus de possibilités d’engagement pour le visiteur.

Les pages web permettent ainsi de faciliter la communication avec le client.

 

4. Les expériences multimédias

De même, le web propose des contenus impossibles à retranscrire sur les supports print. On pense notamment à la vidéo, aux animations, ou encore à l’audio.

 

5. Les expériences sensorielles

Les documents imprimés offrent pour leur part des expériences sensorielles impossibles à retranscrire sur le web. Ils permettent ainsi de stimuler le toucher et l’odorat.

Le papier est alors un système de diffusion d’informations supérieur à son homologue électronique.

 

6. La convivialité

Un contenu convivial fait partie des clés du succès d’une campagne de communication. Un précepte crucial qui peut être plus compliqué à appliquer sur le web que sur le print.

Mises en page, menus, navigation accessible… De nombreux éléments doivent en effet être considérés pour rendre un site web convivial et aboutir à une expérience utilisateur positive.

 

7. La compatibilité

Là encore, la compatibilité est un aspect spécifique à considérer pour les webdesigners, là où les graphistes print n’ont pas à s’en inquiéter. Système d’exploitation, navigateur… Les supports web doivent s’adapter aux nombreux supports numériques utilisés par les visiteurs.

La qualité de réception est ainsi fonction de critères sur lesquels le webdesigner n’a pas de contrôle, là où le print offre toujours une expérience uniforme.

 

8. Les normes d’impression

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En revanche, les webdesigners n’ont aucun besoin de s’inquiéter des normes d’impression qui font le quotidien des graphistes print. Le visuel doit notamment présenter des dimensions appropriées pour apparaître correctement sur la surface imprimée.

Mais si le web design n’a pas à se soucier des marges d’impression, il doit cependant s’adapter à tous les appareils de lecture : smartphone, tablette, ou ordinateur.

 

9. La résolution

La résolution joue un rôle essentiel dans la qualité de vos images print ou web.

Pour le graphiste print, le DPI (dots per inch) joue un rôle prépondérant dans la qualité finale de son document imprimé, là où le concepteur web s’inquiète davantage du PPI (pixels per inch) qui fait référence au nombre de pixels affichés sur l’écran.

 

10. Les types de fichier

Sachez d’abord que certains types de fichiers fonctionnent aussi bien sur les imprimés que sur le Web. Ainsi, les JPG enregistrés en RVB sont parfaitement utilisables sur le Web, tandis que les JPG en CMJN sont utilisés pour l’impression.

En revanche, d’autres formats ne sont pas compatibles avec ces deux supports, comme les GIF qui ne sont pris en charge que numériquement.

 

11. La couleur

Sachez aussi que la couleur ne s’affiche pas de la même façon sur les écrans et les supports imprimés, en raison de leurs différents espaces colorimétriques.

Comme évoqué précédemment, le CMJN (cyan, magenta, jaune et noir) est utilisé en impression, là où le RVB (rouge, vert et bleu) prévaut sur les supports numériques.

 

12. La typographie

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Millésime vecteur créé par vectorpouch – fr.freepik.com

Les supports imprimés permettent l’utilisation de n’importe quelle police d’écriture (outre le respect des bonnes pratiques liées à vos objectifs marketings, évidemment).

En revanche, le champ des possibles est un peu plus restreint pour la conception Web qui doit miser sur des polices à lire et à afficher sur un écran. D’autant que le concepteur n’a pas toujours le contrôle sur la perception finale de ces polices en fonction du support de lecture utilisé (personnalisations de l’appareil, luminosité, zoom…)

 

Conclusion

L’imprimé et de contenu web ne sont donc pas perçus de la même façon par l’utilisateur. De plus, il existe des différences de conception importantes entre ces deux supports. Des différences majeures qui demandent en outre l’intervention de professionnels bien différents : le graphiste d’une part, et le webdesigner de l’autre.

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