Comment faire un bon Storytelling visuel ?

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L’aspect visuel joue un rôle déterminant sur les performances de vos contenus marketing. Et parmi les contenus marketing les plus efficaces, ceux qui racontent une histoire se démarquent très nettement. Par conséquent, un Storytelling visuel attrayant ne manque jamais d’attirer et de retenir l’attention du public ciblé. Cette pratique marketing consiste à dérouler votre contenu narratif, non pas sur la base d’un texte, mais de visuels.

Voici comment faire un bon Storytelling visuel en 11 points.

 

1. Planifier le contenu visuel en début de processus

Comprenez avant tout que si la plupart des écrivains ne pensent au « design » de leur histoire qu’en fin de rédaction, le Storytelling doit intégrer bien plus que quelques images dans le contenu rédigé. En effet, le visuel est ici l’élément principal qui permet de raconter votre histoire.

Vous devez donc impérativement prendre en compte la conception visuelle dès le début du processus. De cette façon, vous serez en mesure de produire un Storytelling visuel où les données texte, image et vidéo se complètent parfaitement.

Illustrations de Storytelling pour Airways, par Claudine Panagopoulos.

Si plusieurs intervenants sont appelés à travailler sur votre projet, il est donc nécessaire de les réunir et de planifier la conception dès le départ.

 

2. Toujours garder son public à l’esprit

Il est important de prendre du recul et de réfléchir longuement au but de votre histoire, mais aussi et surtout à ceux à qui vous la destinez. Le but étant évidemment de proposer une narration visuelle qui réponde aux attentes de votre public cible.

Par extension, si vous attendez de votre public qu’il agisse suite à la visualisation de votre contenu, faites en sorte que ces actions soient simples et demandent un minimum d’effort. Le parcours doit être clair, évitez donc les clics successifs et placez vos boutons d’actions au même endroit pour que chaque clic soit le plus simple possible.

 

3. Montrer plutôt que décrire

Dans le cadre du Storytelling visuel, mieux vaut vous fier aux images plutôt qu’aux mots pour raconter votre histoire. Dans l’idéal, évitez même complètement d’utiliser la narration écrite ou parlée. Après tout, le cinéma muet a longtemps su s’en passer avec brio !

Gardez en tête que trop parler, et surtout trop parler de soi, a tendance à provoquer l’ennuie. Or, ce que vous souhaitez ici, c’est capter durablement l’attention de votre public.

Les visuels savent très bien parler d’eux-même, et l’expression « une image vaut mieux que mille mots » prend ici tout son sens. Ainsi, plutôt que de parler de votre produit ou service, montrez ses avantages en images.

 

4. Travailler et jouer avec le contexte

Si le Storytelling visuel se passe de mots, il a en revanche besoin de son contexte.

Par exemple, si vous montrez un homme en costume qui s’installe sur une chaise derrière un bureau, le public comprend de lui-même qu’il s’agit d’un protagoniste important pour l’histoire, et qu’il vient d’entrer sur son lieu de travail. Inutile de faire intervenir un autre personnage pour préciser ce contexte par le dialogue.

Admettez qu’une phrase du type : « Bonjour collègue, êtes-vous prêt à travailler pour le bien de notre compagnie ? » paraît ici complètement idiote. D’autant plus qu’elle n’a aucun intérêt pour le public qui avait très bien saisi le contexte sans cela.

Illustrations de Storytelling pour Airways, par Claudine Panagopoulos.

Le contexte est ainsi basé sur ce qui est montré ou suggéré. Il permet notamment de jouer avec les hypothèses du public, et pourquoi pas de les renverser pour créer la surprise.

 

5. Exclure les conclusions évidentes

Votre public est, chaque jour, exposé à des centaines d’histoires dont le chemin et la conclusion sont banalement évidents, ce qui les rend terriblement ennuyeuses et inefficaces.

S’il ne fallait retenir qu’un seul exemple, gardez en tête celui des studios Pixar. En s’exemptant des règles de narration les plus convenues, les films Pixar sont toujours capables de créer la surprise, présentant chaque fois les événements d’une manière inédite.

La clé du succès de votre Storytelling visuel repose également sur sa capacité à surprendre son public. Il s’agit là du moyen ultime de les pousser à s’engager. Utilisez donc vos visuels et votre narration d’une façon originale, à laquelle personne d’autre n’a encore pensé.

 

6. Aider le public à s’identifier aux personnages

Le public, quel qu’il soit, aura toujours intuitivement plus de sympathie pour une personne que pour une marque ou une entreprise. Dans ces conditions, plutôt que de raconter l’histoire de votre entreprise, préférez conter celle des gens qui y travaillent ou qui en sont clients.

Le but est ici d’aider votre public à s’identifier à vos personnages. Pour ce faire, le public doit d’abord comprendre qui est le protagoniste, ce qu’il aime et ce qu’il fait. Utilisez donc un héros auquel votre public cible peut facilement s’identifier, puisqu’il leur ressemble par ses goûts, ses habitudes de vie, etc.

De la même façon, emmener votre public dans les coulisses de votre entreprise pour lui révéler ce qu’il ne voit pas de vous en temps normal. Laissez-le découvrir la face cachée de vos produits et services à travers vos yeux ou ceux de vos employés.

 

7. Toujours rester soi-même

Un bon Storytelling doit offrir un contenu vraiment personnel et unique. En racontant une histoire vraie, vous n’aurez aucun mal à vous démarquer des autres marques concurrentes. De plus, une histoire vraie est toujours plus puissante qu’une histoire fictive puisqu’elle est chargée d’une véritable dimension humaine à laquelle, là encore, le public s’identifie.

Exemple avec Google.

En choisissant de montrer un aspect plus personnel de votre marque, vous serez notamment en mesure de changer la façon dont votre public vous perçoit.

 

8. Mettre en exergue les conflits du personnage

Dans le contexte du Storytelling visuel, le conflit représente le combat du personnage pour régler son problème ou répondre à son besoin. Ainsi, sans conflit, difficile de créer une histoire qui suscite l’intérêt du public et maintienne son intérêt tout au long du récit.

Exemple avec Volvo.

Ainsi, les « conflits » de votre personnage doivent faire écho à ceux de votre public.

À noter : les contrastes de couleurs sont une excellente façon d’ajouter du conflit à vos visuels. En effet, la psychologie des couleurs est un outil puisant, chacune d’entre elles étant capable de véhiculer une sensation ou un message différent des autres.

 

9. Rester concis

Le risque du Storytelling est de vous perdre dans les détails. Lorsque ces derniers sont trop nombreux, ils finissent par perdre l’attention de l’auditoire. Ainsi, vous devez éviter d’exposer un trop grand nombre d’informations, et offrir un contenu visuel clair et concis.

La structure de l’image a ici toute son importance. La façon dont vous organisez les éléments peut ainsi en dire long sur ce qu’elle représente. On pense notamment à la règle des tiers qui permet de focaliser le regard sur les points les plus importants de l’image. Cette technique permet de donner plus de profondeur à votre histoire, et d’indiquer à votre public les éléments les plus importants de celle-ci sans besoin d’ajouter d’autres détails.

 

10. Créer du mouvement

Une bonne histoire créée du mouvement en permanence afin de maintenir l’attention de son public en éveil. Il en va de même pour le Storytelling. Ainsi, sans mouvement, la narration va rapidement devenir ennuyeuse.

Pour créer ce mouvement, il n’est pas nécessaire de créer une vidéo ou un GIF animé. En effet, les images fixes peuvent parfaitement offrir du mouvement grâce à leur structure et aux sujets qu’elles représentent.

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De même, votre histoire doit suivre une chronologie et donner le sentiment au public d’aller d’un endroit à un autre, d’une scène à une autre, d’un événement à un autre.

 

11. Porter un message

Vous l’avez compris, un Storytelling visuel réussi ne doit jamais être fade. Pour lui donner du piment, l’histoire doit également être porteuse d’un message. Elle peut enseigner quelque chose, se conclure par une morale, montrer ou partager une position…

Ainsi, le Storytelling visuel permet d’enseigner quelque chose à son public sans en avoir l’air, par le biais du divertissement.

Pour illustrer ce conseil, penchons-nous ici sur les films Lego, très souvent cités en exemple en raison de leur marketing de marque particulièrement bien fait. Ici, les produits ne sont pas les seuls objets de l’histoire. Celle-ci véhicule aussi un message en phase avec la philosophie et la mission de la marque, à savoir « tout le monde peut construire quelque chose. »

Avant de vous lancer dans l’aventure du Storytelling visuel, prenez donc le temps de définir ce que vous souhaitez y enseigner.

 

Conclusion

Nous le savons depuis longtemps, en communication, rien n’est plus efficace que le visuel. Retenons que les êtres humains se souviennent, en moyenne, de seulement 10 % des informations qu’ils lisent ou entendent, alors qu’ils sont capables de se rappeler de plus de 65 % des informations qui leur ont été exposées visuellement.

Un Storytelling visuel réussi est donc en mesure de faire passer un message mémorable à l’aide d’une succession d’images, elles-mêmes rendues plus attrayantes grâce à la narration. Le public établit alors un lien avec les images qu’il regarde. Il développe ainsi des sentiments pour vos personnages, s’identifie à eux et s’imagine à leur place, ce qui lui donne envie de participer à l’histoire en réalisant finalement les actions que vous attendez de lui.

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